- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2023, n° 273
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Enseignement scolaire
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 350 000 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 0 |
Vie de l'élève | 0 | 350 000 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 0 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 350 000 | 350 000 |
SOLDE | 0 |
Malgré la présence de bibliothèques publiques et gratuites, beaucoup de ménages (et par conséquent d'enfants) ne disposent pas d'une bibliothèque personnelle. Or, celle-ci est bien plus propice à instaurer l'habitude de lire à un enfant et la lecture est essentielle à l'apprentissage de la conjugaison, de la grammaire et du vocabulaire.
Ainsi, l’opération "Un livre pour les vacances" du programme sur l'enseignement scolaire public du premier degré permet chaque année à 800 000 élèves de CM2 de quitter l’école avec les Fables de La Fontaine afin de "renforcer le goût et la pratique de la lecture". Félicitant la mise en place de cette initiative du ministère qui rappelle la nécessité de renforcer le niveau en français des élèves en premier degré afin qu'ils puissent commencer le second degré sur des bases solides, l'amendement vise à la renforcer.
Le présent amendement vise donc à abonder les crédits de l'action 2 "Enseignement élémentaire" du programme 140 "Enseignement scolaire public du premier degré" de 350 000 euros destinés à augmenter le crédit pour l'apprentissage du français et notamment la distribution de livres aux élèves. Cette augmentation est compensée par une diminution des crédits de l'action 2 "Santé scolaire" du programme 230 "Vie de l'élève".
Il n’est envisagé de restreindre de 350 000 euros les 600 millions d'euros relatifs la santé scolaire que si la diminution concerne certains crédits alloués à l'éducation sexuelle. Si la prévention est impérative et l'éducation nécessaire lors du second degré, elles ne nécessitent pas de moyens aussi importants.