Fabrication de la liasse

Amendement n°II-1820

Déposé le mercredi 26 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire500 000 0000
Vie étudiante00
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires00
Recherche spatiale0500 000 000
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle00
Recherche duale (civile et militaire)00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX500 000 000500 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement propose d’apporter une aide financière supplémentaire aux établissements d’enseignement supérieur qui sont touchés très durement par la hausse des prix de l’énergie, entraînant une augmentation très difficilement absorbable de leurs factures énergétiques. 


Le contexte inflationniste, dû à de multiples facteurs économiques, géopolitiques et techniques, met les universités françaises et tous les établissements d’enseignement supérieur dans une situation financière difficilement soutenable. En effet, du fait de leur activité d’enseignement, ils disposent de surfaces à chauffer très importantes, et la moindre augmentation des prix de l'énergie entraîne mécaniquement une hausse très forte de leurs frais de fonctionnement. 


Selon France Universités, la facture de la hausse des prix de l’énergie pour les universités s’élèverait à 100 millions d’euros pour l’année 2022, et le ministère de l’Enseignement supérieur estime ce surcoût à 500 millions d’euros pour 2023. Cette envolée des coûts fait craindre une fermeture partielle de certaines universités pendant l’hiver, comme l’a par exemple annoncé l’université de Strasbourg. 


Dans ce contexte de niveau d’inflation très élevé, que nous n’avons pas connu depuis de nombreuses années, nous estimons que la puissance publique se doit d’être solidaire de ses universités et des étudiants qui les fréquentent tous les jours, qui ont déjà vécu des années très difficiles durant la pandémie de Covid 19 et le confinement. Nous ne pouvons les empêcher de fréquenter les amphithéâtres, d’échanger entre eux et avec leurs professeurs, à cause d’une incapacité à régler des factures d’électricité. 


Nous proposons donc d’augmenter de 500 millions d’euros, le coût de la hausse des prix de l’énergie évalué par le ministère, l’enveloppe allouée aux établissements d’enseignement supérieur par le budget de l’Etat. Cette aide d’urgence doit permettre aux universités d’aborder plus sereinement cette période qui s’annonce difficile, et de ne pas réduire leur budget d’investissement et d’aide aux étudiants pour régler des dépenses de fonctionnement. 


Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder le programme 150 de 500 millions d’euros (en AE et CP) par un prélèvement à due concurrence (en AE et CP) sur les crédits du programme 193- Recherche spatiale. Naturellement, le présent amendement n’a pas pour objet de pénaliser les bénéficiaires du programme 193, et dans l’hypothèse de son adoption il appartiendra au Gouvernement de lever le gage.