Fabrication de la liasse

Amendement n°II-247

Déposé le mercredi 19 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

en euros
Programmes+-
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local

dont titre 2
 2 188 034
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2
  
Programme d’Accompagnement au Développement des Monnaies Locales Complémentaire (nouvelle ligne)2 188 034 
TOTAUX2 188 0342 188 034
Solde0
Exposé sommaire

Cet amendement vise à favoriser le changement d’échelle des monnaies locales complémentaires pour dynamiser les économies locales et accompagner la transition écologique des territoires. 


Reconnues par la loi relative à l’économie sociale et solidaire de juillet 2014 et inscrites au Code Monétaire et Financier, les monnaies locales complémentaires (MLC) se développent en France depuis 2010 et il en existe aujourd’hui 80, rassemblant plus de 10 000 entreprises et associations. Les impacts positifs sont déjà visibles : un paiement en monnaie locale génère entre 25% et 55% (1) de revenus supplémentaires pour le territoire qu’un paiement en euros.
Autant d’argent qui va bénéficier aux commerces de proximité et entreprises du territoire, donc à l’emploi local, au pouvoir d’achat, à la consolidation des filières locales, et à la sauvegarde des cœurs de ville. Ceci tout en favorisant la transition écologique, puisque ce sont des circuits courts locaux qui se développent. En outre, 84% des adhérents professionnels affirment avoir fait évoluer leurs pratiques depuis leur adhésion à la MLC afin de mieux prendre en compte les enjeux environnementaux (2).


Investir dans un programme d’accompagnement au développement des monnaies locales complémentaires à hauteur de 2,2 millions d’euros pour l’année 2023 (3) permettra le changement d’échelle de 7 MLC, le développement de fonds de soutien à la structuration des MLC, son déploiement sur le terrain et en numérique ainsi que le développement informatique numérisé et l’accompagnement national. Cet investissement aura un impact positif tant sur la santé économique des territoires que sur les finances des collectivités locales et de la nation. 


Afin d’assurer la recevabilité du présent amendement en le gageant artificiellement, l’amendement procède aux mouvements de crédits suivants :
-       Nous proposons la création d’un nouveau programme « Accompagnement au Développement des Monnaies Locales Complémentaires » au sein de la mission « Gestion des finances publiques » abondé de 2 188 034 €.
-       Pour équilibrer, nous sommes obligés de réduire de 2 188 034 € l’action 03 «  Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » dans le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local »


 
Les députés du groupe ECOLOGISTE tiennent à préciser qu’ils ne souhaitent pas réduire les moyens attribués au programme « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local », et appellent donc le Gouvernement à lever ce gage.


Cet amendement est issu d’échanges avec le Mouvement Sol.