Fabrication de la liasse

Amendement n°II-3187

Déposé le lundi 31 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

À compter du 1er janvier 2023, les collectivités territoriales et leurs groupements de plus de 50 000 habitants qui mènent des actions de coopération décentralisée font figurer dans leurs comptes-rendus financiers la part du budget de ces actions affectée à la coopération numérique.

Exposé sommaire

Le présent amendement a pour finalité de mettre en lumière les possibilités de l’action extérieure des collectivités locales (articles L. 1115-1 à L. 1115-7 du Code général des collectivités territoriales) pour soutenir leurs coopérations décentralisées dans le développement numérique dans une perspective de mise en capacité, d’inclusion sociale et d’innovation économique.

Avec la pandémie de Covid19 le numérique s’est affirmé partout une clef d’accès indispensable aux services essentiels, à l’emploi et à l’éducation. Les collectivités locales doivent jouer un rôle croissant pour organiser l’écosystème numérique de leur territoire (organisation des services publics et des instances, installation d’infrastructures d’accès, formation et médiation numérique pour promouvoir un accès à tous, appui au développement économique par l’innovation...). Mais les collectivités du Sud sont souvent confrontées à un déficit d’ingénierie pour structurer ces services, négocier avec des opérateurs privés puissants.

Un développement numérique inclusif est un objectif du nouvel agenda urbain et ONU Habitat a initié en 2020 un programme phare sur ce sujet appelé à se transformer en « lignes directrices » pour favoriser la mise en capacité des autorités locales. Les associations de collectivités locales notamment CGLU, mais aussi l’association des maires francophones (AIMF), les interconnectés plaident et agissent pour développer les coopérations entre collectivités. De même les acteurs économiques privés et associatifs français comme l’AFD sont mobilisés sur cet objectif.

Cet amendement veut donc mettre en avant l’importance des coopérations décentralisées sur cette thématique au sein de nos collectivités territoriales ainsi que préfigurer la volonté de développer un « 1% numérique » sur le modèle du « 1% eau » de la loi n° 2005-95 du 9 février 2005 relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des agences de l'eau dans les domaines de l'alimentation en eau et de l'assainissement dite loi Oudin-Santini. Le présent amendement qui appelle à une transparence pédagogique dans les plus grandes collectivités se place en repli d’uneproposition de directement admettre le déplafonnement de l’action extérieure via le numérique, comme le permet en matière d’eau la loi Oudin-Santini, ce que la recevabilité financière s’imposant en loi de finances nous interdit de faire.