Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AC251

Déposé le samedi 15 octobre 2022
Discuté
Rejeté
(jeudi 20 octobre 2022)
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Enseignement scolaire public du premier degré00
Enseignement scolaire public du second degré00
Vie de l'élève1 000 0000
Enseignement privé du premier et du second degrés00
Soutien de la politique de l'éducation nationale01 000 000
Enseignement technique agricole00
TOTAUX1 000 0001 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Les risques auxquels sont confrontés les personnels de l’Éducation nationale sont nombreux et notamment chez les enseignant·e·s : risques psychosociaux, troubles musculo-squelettiques, et altération de la voix et de l’audition. Contrairement aux autres agents des trois Fonctions publiques qui sont soumis à l’obligation d’une visite médicale préventive tous les trois ans, aucun suivi n’est fait.

Le décret du 28 mai 1982, relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique, stipule que « le service de médecine de prévention a pour rôle de prévenir toute altération de la santé des agents du fait de leur travail. Il conduit les actions de santé au travail, dans le but de préserver la santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel. » Si ce décret a été revu en 2020, pour faire évoluer la notion de médecine du travail vers la médecine préventive, il s’avère toujours que de la prévention les professeur·e·s sont éloignés et ce, faute de véritables moyens déployés par l’État-employeur. Avec un médecin pour 16 000 personnels, il est loin de répondre à l’obligation réglementaire de visite quinquennale.

Cet amendement vise donc à doter la médecine de prévention de moyens suffisants pour lui permettre d’assurer les missions qui lui sont allouées afin de permettre aux agents d’être mieux informés et mieux accompagnés, afin de limiter et prévenir les risques inhérents à l’exercice de leur métier.

La réduction de Crédits de paiement et d’autorisations d’engagement évoquée est formelle, et le Groupe écologiste – Nupes appelle le Gouvernement à lever le gage ; ses membres rappellent par ailleurs proposer nombre de mesures puissantes de financement de la sphère publique (ISF climatique, contribution exceptionnelle sur les superprofits ou encore fin du prélèvement forfaitaire unique, notamment) dans la première partie de ce PLF, propositions qui doivent permettre de financer et nos solidarités nationales comme européennes et internationales et notre action pour la transition écologique.

Dès lors, le présent amendement procède à :

- Une augmentation de 1 000 000 d’euros en AE et CP de l’action n° 02 « santé scolaire » du programme n° 230 « Vie de l’élève » ;

- Une diminution de 1 000 000 d’euros en AE et CP de l’action n° 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».