Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF1172

Déposé le mercredi 19 octobre 2022
Discuté
Rejeté
(mercredi 26 octobre 2022)
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables01 300 000 000
Aide à l'accès au logement1 300 000 0000
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat00
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire00
Politique de la ville00
Interventions territoriales de l'État00
TOTAUX1 300 000 0001 300 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à réévaluer le montant des APL de l’économie de 1,3 milliard d’euros réalisé du fait de la mise en œuvre de la réduction de loyer de solidarité que nous proposons par ailleurs de supprimer.

L’ensemble des économies réalisées sur les aides personnelles au logement, soit plus de 12 milliards d’euros sur le 1er mandat d’Emmanuel Macron, justifient de revenir sur ce dispositif qui pénaliser depuis 2018 les bailleurs sociaux et qui aura eu pour principal effet une diminution importante de l’entretien et de la rénovation du parc existant et une nette réduction de la production de logements sociaux entre 2018 et 2021.

Il est donc proposé, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement :

- de majorer les crédits de l’action 01 du programme 109 de 1 300 000 000 euros ;

- de minorer les crédits de l’action 12 du programme 177 de 1 300 000 000 euros.

Naturellement il n’est pas dans notre intention de pénaliser ce programme auquel nous sommes très attachés mais simplement de respecter les conditions de recevabilité financière infligées par la Constitution. Il appartiendra au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption.