- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, n° 274
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 3 par la phrase suivante :
« Cette dernière année du diplôme d’études spécialisées de médecine générale doit notamment prévoir une dimension relative à la prise en charge de la douleur. »
Les douleurs après un traitement anti-cancéreux, s’installent parfois durablement. La Ligue contre le Cancer a mené une étude auprès de plus de 7000 personnes et 78% d’entre elles déclarent vivre avec des conséquences du traitement et pour 30 %, avec des douleurs chroniques. Dans un premier temps, les médecins généralistes sont généralement sollicités pour répondre à ces demandes mais beaucoup ne sont pas formés.
Aussi, cet amendement donne la possibilité aux étudiants qui se destinent à la spécialité de médecin généraliste de mieux faire face à la problématique liée à la douleur.
Un volet relatif à la prise en charge de la douleur, notamment en ambulatoire, pourrait être inclus au stage effectué en quatrième année. Prendre en charge un patient souffrant d’intenses douleurs nécessite la pluridisciplinarité. Cela suppose de revoir la formation en médecine concernant la douleur au sens large.