Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 12 octobre 2022)
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
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Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement est construit sur les réflexions apportées par des Collectifs d’asso d’etudiant.es en médecine

La création d’une quatrième année du Diplôme d’Études Spécialisées de Médecine Générale est actée depuis la réforme du troisième cycle des études médicales d’avril 2017. 

Cependant, dans un contexte national de déficit de médecins généralistes qui tend à s’aggraver pour les années à venir selon les projections de la DREES, la priorité est à l’attractivité de la filière de Médecine Générale afin de ne pas aggraver la pénurie de ces effectifs médicaux pour les années à venir. 

Actuellement, le nombre de praticiens agréés maîtres de stage des universités (PAMSU), bien qu’il soit en hausse, est insuffisant pour
assurer des conditions de formation sécuritaires et professionnalisantes en cas d’ajout de 4000 étudiants en stage ambulatoire. Les conditions d’encadrement sont donc encore floues pour cette future quatrième année et pourrait amener les étudiants de deuxième cycle des études médicales à se détourner de cette spécialité pour leur pratique future. La crainte étant que, puisque le nombre de maîtres de stages est déjà insuffisant, les internes en médecine générale contraints d’exercer dans une zone sous-dotée se retrouvent sans encadrement suffisant, alors même que la demande est plus forte que l’offre en santé dans ces territoires.

Le résultat de la création d’une 4e pourrait donc provoquer une augmentation des difficultés d’accès aux soins, par une baisse du nombre des médecins généralistes formés.

En l’état, l’application d’une quatrième année au DES de Médecine Générale paraît précipitée.