Fabrication de la liasse

Amendement n°CL346

Déposé le vendredi 28 octobre 2022
Discuté
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Les auteurs de cet amendement souhaitent supprimer l’article 9 qui tend à ouvrir la possibilité aux policiers et gendarmes de présenter l'examen d'officier de police judiciaire dès la fin de leur formation initiale afin de répondre au manque d’attractivité de la profession.

L’étude d’impact fait état d'un besoin à l’horizon 2023 de 5 000 OPJ en plus des 17 000 disposant actuellement de cette qualité. C’est pour remédier à ce déficit que l’article 9 entend permettre le passage de l’examen d'OPJ dès la fin de la scolarité en école de police ou de gendarmerie.

Les auteurs de cet amendement s’opposent à la suppression de la durée minimale de trois années d’expérience des gendarmes et des policiers pour être habilité en qualité d’OPJ, justifiée pour des raisons de manque d'effectifs.

Ils estiment en effet que la formation initiale et l’expérience de terrain sont toutes deux indispensables pour garantir la qualité des enquêtes.

Les policiers, avocats, magistrats partagent nos doutes sur les conséquences de l’abaissement de l’exigence de la formation des OPJ.

Le Conseil national des barreaux alerte, à cet égard, sur le risque que cette disposition fragilise les procédures et ouvre ainsi la voie à des contestations pour vice de procédure.