Fabrication de la liasse

Amendement n°CL554

Déposé le vendredi 28 octobre 2022
Discuté
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

I. – Rédiger ainsi l’alinéa 163 :

« 2.6 L’inclusion de la jeunesse : un levier – parmi d’autres – pour renforcer le lien police-population »

II. – En conséquence, au début de la deuxième phrase de l’alinéa 164 insérer les mots suivants :

« Cette image, qui conduit à une relation dégradée, est multifactorielle : logique parfois purement répressive dans certains quartiers, discriminations face aux contrôles de police, familiarité de langage de la part des agents… Toutes ces questions doivent être traitées sérieusement et en priorité. De manière marginale, ».

Exposé sommaire

Les auteurs de l’amendement s’opposent à la rédaction actuelle du chapitre 2.6 du rapport annexé qui laisse croire que le facteur principal de la dégradation des relations police / jeunesse réside principalement dans le manque de diversité au sein de la police.

Cette vision biaisée et simpliste exonère complètement le ministère d’une introspection sur des phénomènes pourtant largement documentés : violences policières, discriminations, logique répressive. Tous ces éléments sont le cœur du sujet.

Les mettre de côté sans les évoquer au sein de ce rapport ne rend service ni à la jeunesse des quartiers populaires - qui, à raison, ne sent plus écoutée par le ministère de l’Intérieur - ni aux agents de police - pour lesquels la politique sécuritaire actuelle est synonyme de souffrance au travail et de relations tendues avec la population.

Il est temps d’amorcer un réel débat, lucide, dépassionné, mais qui pose les bons termes. Il est temps d’arrêter de se voiler la face et tel est le but de cet amendement.