Fabrication de la liasse

Amendement n°CD374

Déposé le jeudi 17 novembre 2022
Discuté
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Après l’alinéa 4, insérer les deux alinéas suivants :

« 4° Ces zones présentent un caractère exclusif à toute installation. »

« En dehors de ces zones et trois ans après la promulgation de la présente loi, un moratoire d’interdiction d’une durée de huit ans s’applique à toute nouvelle installation terrestres de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent. »

Exposé sommaire

L’objectif de cet amendement est de rendre exclusivef l’installation de toute nouvelle éolienne dans ces zones dites propices. 

En effet, le législateur est venu apporter dans la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et la simplification de l'action publique locale, dite 3DS, une disposition visant à appliquer l'interdiction d'installation d'ENR. 


L'existence même de ces zones propices indique qu'il existe un intérêt environnemental et énergétique local. 

La rédaction actuelle ouvre des zones propices à l’implantation d’installations de production d’énergies renouvelables et de production d’hydrogène renouvelable ou bas carbone. Ces zones offrent alors des procédures administratives simplifiées pour accélérer le développement des énergies renouvelables.

Trop souvent nos compatriotes observent des éoliennes terrestres à l'arrêt. Malheureusement, leur inactivité est de fait plus visible que l'absence de soleil sur les panneaux photovoltaïques. 

Cet amendement vise donc à aller au bout de cette logique. En installant des ENR sur des zones identifiées comme propices, le législateur entend prendre en considération l'aménagement du territoire français. 

L'installation dans une "zone grise" (ni interdiction ni zone jugée propice), répondant aux règles de droits commun, viendrait complètement dénaturer nos paysages. 

C'est la raison pour laquelle, le législateur entend proposer une solution de compromis. 

Une durée de 3 ans après la promulgation est proposée afin de laisser les projets ayant recueillis un accueil favorable des élus locaux se concrétiser. Une durée également prévue afin de laisser du temps aux communes afin de modifier leurs documents d'urbanisme. 

En revanche, passé ces trois ans, un moratoire national sur l'éolien terrestre d'une durée de 8 ans est proposé sur tout le territoire couvert par la zone grise précédemment définie.   


L’objectif est de ne pas laisser s’installer des installations de production des énergies renouvelables dans des zones non identifiées comme propices (assez de vent par exemple).