Fabrication de la liasse

Amendement n°CE380

Déposé le vendredi 18 novembre 2022
Discuté
Adopté
(jeudi 24 novembre 2022)
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
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Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
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Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
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Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
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Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à supprimer la possibilité de reconnaître des sociétés par action comme des acteurs des « communautés d’énergie renouvelable », notamment quand il s’agit de personnes privées participant à des Sociétés d’économie mixte locale.

En élargissant un peu plus les entités participant à la fourniture d’énergie, ces propositions contribuent à libéraliser le secteur de l’énergie, contrairement au service public indispensable au bon fonctionnement des installations et à une distribution juste pour tous les usagers.

Le financement des EnR est aujourd’hui très largement libéralisée et internationalisée. Ouvrir les communautés d’énergie renouvelables à des sociétés d’économie mixte n’est pas une réponse adaptée au besoin de retrouver une véritable maîtrise publique de ces sources d’énergie. En effet, les SEML sont largement portées par des actionnaires privés et il n’est pas acceptable que nous poursuivions la logique d’éclatement de la maîtrise productive. 

Il est nécessaire au contraire de mettre fin à l’ensemble des dispositions qui viseraient à contribuer un peu plus à libéraliser le secteur de l’énergie et à l’éloigner davantage d’un service public.

Nous considérons également que cette disposition est contraire au modèle centralisé, solidaire, péréqué, qui préside jusqu’à lors la production et la distribution de l’énergie. La poursuite d’un démantèlement de ce modèle ne revient au fond qu’à promouvoir une production décentralisée et écartelée entre des intérêts privés, au détriment de l’égalité de traitement des usagers ainsi que des tarifs réglementés.

L’État doit demeurer le seul pilote et stratège en matière d’énergie ; il doit cesser de se défausser sur l’initiative privée ou les collectivités territoriales.