- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale, modifié par le Sénat, pour 2023, n° 480
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Commission des affaires sociales
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Alors que nous nous situons dans un contexte national de pénurie de médecins, où plus de 11 % de Français ne disposent pas d’un médecin traitant, la création d’une quatrième année du Diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale est actée depuis la réforme de troisième cycle des études médicales d’avril 2017.
La mise en place d’une quatrième année du DES de médecine générale n’est pas raisonnable, ce d’autant que le nombre de Praticiens agréés maîtres de stage des universités (PAMSU), malgré qu’il soit en hausse, est insuffisant pour garantir des conditions sécuritaires et professionnalisantes aux 6.500 étudiants qui effectuent chaque année un stage ambulatoire.
Reporter l’entrée dans la vie active des étudiants en médecine générale est contradictoire avec l’ouverture potentielle de nouveaux cabinets médicaux. C’est la raison pour laquelle, alors qu’il n’est pas envisageable d’accroître les difficultés rencontrées par les Français dans l’accès aux soins, la suppression de cet article est nécessaire.