- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi constitutionnelle de Mme Mathilde Panot et plusieurs de ses collègues visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception (293)., n° 488-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 2, supprimer les mots :
« au droit à l’interruption volontaire de grossesse et ».
L’ancien garde des Sceaux Jean Jacques Urvoas, s'inquiétait sur twitter le 24 juin dernier : « L’emballement n’est pas nécessairement de bon conseil. Est-il donc indispensable de se précipiter pour inscrire dans la Constitution des remèdes aux maux de la société américaine ? »
Même si la portée de ce texte est avant tout symbolique, c’est une fuite en avant supplémentaire vers toujours plus de banalisation de l’avortement au détriment d’un véritable examen des causes, des conditions et des conséquences de l’avortement. Pour Alliance VITA, il est temps de débattre de véritables politiques de prévention.
Car oui, bon nombre d’avortements pourraient être évités si le Gouvernement choisissait de s’engager pour mieux informer les femmes et les hommes sur les différents moyens qui existent pour ne pas avoir à recourir à un avortement.