Fabrication de la liasse

Amendement n°AC24

Déposé le samedi 11 février 2023
Discuté
Rejeté
(mercredi 15 février 2023)
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Bruno Bilde
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député Roger Chudeau
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Alexandre Loubet
Photo de madame la députée Caroline Parmentier
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de madame la députée Angélique Ranc

À l’alinéa 1, substituer aux mots :

 « le bien-être »

les mots :

« la santé physique, le niveau scolaire ». 

Exposé sommaire

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 87 % des jeunes Français ont une activité physique inférieure au minimum recommandé d’une heure par jour. Publié en 2019, le rapport sur l’activité physique chez les Français scolarisés de 11 à 17 ans plaçait la France à la 119e place sur les 146 pays étudiés.

La crise du Covid n’a pas permis une amélioration de ce constat, et a logiquement abaissé la pratique d’une activité sportive pour une immense majorité des jeunes. D’après Santé publique France, près de 6 personnes sur 10 ont augmenté leur temps d’écran, au détriment d’une activité sportive. 

En ce sens, il est plus pertinent d’évaluer les conséquences des réseaux sociaux sur la « santé physique » des jeunes et non pas le « bien-être » qui est un terme imprécis et se référant à un sentiment d’épanouissement, déjà évalué dans « la santé mentale ». 

Aussi, les réseaux sociaux étant omniprésents dans la vie des jeunes au quotidien, il est nécessaire d’évaluer l’impact de ceux-ci sur leur niveau scolaire. Rappelons que près de 40 % des élèves en sixième ne savent pas lire correctement, et dans les quartiers prioritaires, ce sont  deux tiers des élèves qui ont des difficultés à lire. 

Cet amendement vise donc à évaluer l’impact des réseaux sociaux sur le niveau scolaire des jeunes, ainsi que sur leur santé physique.