- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, n° 809
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
À l’alinéa 8, après le mot :
« avis »,
insérer le mot :
« conforme ».
L’article 7 prévoit que le recours à un traitement algorithmique sur les images de vidéosurveillance doit faire l’objet d’une autorisation par décret, et ce après un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Cet avis n’est toutefois pas contraignant, et l’autorité administrative peut très bien ne pas le prendre en compte, posant la question des garde-fous instaurés pour l’usage d’algorithmes pour traiter des images de caméras de surveillance. La sensibilité des données en jeu nécessite pourtant un contrôle étroit afin d’éviter toute dérive : c’est pourquoi les écologistes considèrent que la CNIL doit rendre un avis conforme quant à l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique et proposent de modifier l’article 7 en conséquence.