Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

I. – À l’alinéa 4, substituer aux mots :

« est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende »

les mots :

« nécessite une solution de relogement en urgence ».

II. – En conséquence à l’alinéa 6, substituer aux mots :

« est puni de 7 500 euros d’amende »

les mots :

« exige une solution de relogement en urgence ».

Exposé sommaire

Par le présent amendement, le groupe écologiste-NUPES s’oppose à l’introduction de deux nouveaux délits dans le code pénal concernant l'occupation frauduleuse d'un immeuble.

Le premier délit consiste à s'introduire dans un lieu sans autorisation ou contrat passé avec le propriétaire, avec une peine pouvant aller jusqu'à 2 ans de prison et une amende de 30 000 euros. Le deuxième délit concerne les locataires qui se maintiennent dans le logement après la résiliation judiciaire de leur bail, avec une amende de 7 500 euros.

Dès lors, cela peut affecter les locataires vulnérables, tels que ceux qui ont des baux verbaux ou des contrats de sous-location, concernant également les personnes hébergées sans contrat, les victimes d'un faux bail, et autre.

La peine de prison a été supprimée pour le deuxième délit, mais l'amende est disproportionnée pour les personnes qui accusent déjà une dette de loyer.

Les personnes les plus vulnérables économiquement risquent de se retrouver à la rue ou mal-logées, contraints d'être hébergées dans des conditions de cohabitation invivables ou de se réfugier dans des squats ou entre les mains de marchands de sommeil.

La criminalisation de ces délits peut affecter des dizaines de milliers de locataires et d'habitants défavorisés, y compris des mineurs, des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, des femmes enceintes, des personnes malades ou souffrant de troubles mentaux, etc.