Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de madame la députée Alexandra Masson
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Romain Baubry
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de monsieur le député Pierrick Berteloot
Photo de monsieur le député Bruno Bilde
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de madame la députée Pascale Bordes
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de monsieur le député Jérôme Buisson
Photo de madame la députée Caroline Colombier
Photo de madame la députée Annick Cousin
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu
Photo de monsieur le député Roger Chudeau
Photo de monsieur le député Victor Catteau
Photo de monsieur le député Frédéric Cabrolier
Photo de madame la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho
Photo de monsieur le député Grégoire de Fournas
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny
Photo de madame la députée Edwige Diaz
Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de madame la députée Christine Engrand
Photo de monsieur le député Frédéric Falcon
Photo de monsieur le député Thibaut François
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Stéphanie Galzy
Photo de monsieur le député Frank Giletti
Photo de monsieur le député Yoann Gillet
Photo de monsieur le député Christian Girard
Photo de monsieur le député José Gonzalez
Photo de madame la députée Florence Goulet
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de monsieur le député Daniel Grenon
Photo de monsieur le député Michel Guiniot
Photo de monsieur le député Jordan Guitton
Photo de madame la députée Marine Hamelet
Photo de monsieur le député Timothée Houssin
Photo de monsieur le député Joris Hébrard
Photo de monsieur le député Laurent Jacobelli
Photo de monsieur le député Alexis Jolly
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de madame la députée Marine Le Pen
Photo de madame la députée Julie Lechanteux
Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
Photo de madame la députée Katiana Levavasseur
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Aurélien Lopez-Liguori
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux
Photo de monsieur le député Alexandre Loubet
Photo de monsieur le député Matthieu Marchio
Photo de madame la députée Michèle Martinez
Photo de monsieur le député Bryan Masson
Photo de monsieur le député Kévin Mauvieux
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de madame la députée Yaël Ménaché
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de madame la députée Mathilde Paris
Photo de madame la députée Caroline Parmentier
Photo de monsieur le député Kévin Pfeffer
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de monsieur le député Julien Rancoule
Photo de madame la députée Béatrice Roullaud
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de monsieur le député Emeric Salmon
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy
Photo de monsieur le député Michaël Taverne
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les conséquences de l’adhésion de la France au système européen de fixation des prix de l’énergie, de la libéralisation du marché de l’énergie, de la séparation des activités de production, transport, distribution et fourniture de l’énergie et de la fin du monopole de distribution d’EDF sur la volatilité des prix de l’électricité, notamment en période de crise.

Exposé sommaire

Jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, il existait une multitude d’opérateurs sur le territoire qui produisaient et distribuaient localement leur électricité : deux cent entreprises privées pour la production, une centaine pour le transport et plus de mille pour la distribution de l’électricité. L’approvisionnement et les tarifs de l’électricité sont alors très différents selon les prestataires et les régions.

En 1945, s’est dégagé un consensus pour regrouper tous ses producteurs en un opérateur unique public pour assurer le monopole tant de la production que de la distribution et de la vente d’électricité : ainsi est née Electricité de France (EDF) en 1946.

Ce parc nucléaire et hydroélectrique a permis aux particuliers et aux industriels de bénéficier longtemps d’une électricité à bas coût, et permanente, seul avantage concurrentiel de notre économie face à l’Allemagne. Les tarifs d’Edf sont fixés par l’Etat, avec une modulation du prix du MWh selon le statut du consommateur : particuliers (Tarif Bleu), entreprises, collectivités locales.

Ce modèle vertueux est progressivement remis en cause à la fin des années 90 sous l’influence de l’Union européenne, notamment de l’Allemagne, avec des attaques contre non seulement le nucléaire mais aussi le monopole de la production. Tout cela se fait au nom du libéralisme qui veut que la loi du marché permette en théorie de faire baisser les prix pour les consommateurs.

Le modèle promut et instauré par le libéralisme européen est un échec et ne parvient pas à protéger les ménages, entreprises et collectivités territoriales européennes dans une période de crise comme celle que nous traversons actuellement en raison de l’invasion russe en Ukraine. 

Le présent amendement vise donc à demander un rapport au gouvernement exposant les conséquences des choix ayant conduits à l’abandon de monopole historique d’EDF, sur la volatilité des prix de l’électricité.