- Texte visé : Proposition de loi pour dresser un état des lieux exhaustif de la menace terroriste d'extrême droite, n° 877
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :
« 3° bis Une analyse des liens qu’entretiennent les groupuscules d’extrême droite en France avec des groupuscules d’extrême droite à l’étranger ; ».
Par cet amendment, les député·es du groupe parlementaire LFI-NUPES souhaitent que le rapport demandé analyse les liens que peuvent entretenir les groupuscules d'extrême droite français représentant une menace pour notre ordre public avec des groupuscules d'extrême droite à l'étranger. Nous pensons en particulier aux groupuscules frontaliers italiens, allemands ou suisses. Le 25 février dernier par exemple, quatre groupes de « black metal » d’inspiration néonazie (suisse, allemand et français) prévoyaient (avant l'interdiction par le ministère de l'Intérieur) de se produire dans les Vosges, lors d’un festival intitulé « Night for the Blood ». L’est de la France est souvent un lieu de réunion pour certains groupes néonazis. Face aux restrictions en vigueur en Allemagne contre cette mouvance extrémiste, il n’est pas rare que des nostalgiques du IIIe Reich dans ce pays choisissent cette région pour des rassemblements, organisés sur des terrains privés ou bien dans des salles communales, sous de faux prétextes.