Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter l’alinéa 3 par les mots :

« et de la filière industrielle nucléaire. ». 

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à étendre le champ du rapport à la connaissance des besoins en matière de formations, de métiers, de compétences, d’ingénierie et d’organisation à l'ensemble de la filière industrielle nucléaire. 

La filière nucléaire, forte de 220 000 emplois est aujourd'hui la troisième filière industrielle française. Cependant, la désintégration verticale de la production et de l'ingénierie nucléaire a conduit à des pertes d'emplois et de compétence très forte depuis près de deux décennies. EDF est contraint aujourd'hui de faire appel à une main d'œuvre étrangère pour assurer la poursuite des travaux à Flamanville ou conduire les travaux du Grand Carénage : en 2022, il avait fallu appeler des soudeurs nord-américains en renfort.

Selon des premières estimations, notre pays aurait besoin de former de 10 000 à 15 000 personnes par an jusqu’en 2030 pour mettre en œuvre le plan de relance du nucléaire. Un besoin de formation colossal qui doit drainer l'ensemble de la chaîne de valeur : du CAP au Bac +5. Il est donc crucial que la représentation nationale puisse être éclairée sur les besoins des filières industrielles qui vont participer à la réalisation de ce plan. C'est un enjeu de sécurité mais également une garantie à notre souveraineté énergétique en la matière.