Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérémie Patrier-Leitus
Photo de madame la députée Marie-Agnès Poussier-Winsback
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Benoît Bordat
Photo de monsieur le député Charles Sitzenstuhl
Photo de monsieur le député Luc Lamirault

Compléter l’alinéa 3 par les mots :
 
« , ainsi que sur les mesures à entreprendre pour revaloriser et renforcer l’attractivité de ces formations, métiers et compétences. »

Exposé sommaire

La construction de 6 nouveaux réacteurs EPR2 et le lancement d'une étude pour huit réacteurs supplémentaires d'ici 2050 vont nécessiter une importante capacité de formation et de recrutement.
 
Selon les estimations d’EDF, cet objectif ambitieux impliquera de recruter au moins 10.000 personnes par an sur la période 2023-2030, soit au minimum 80.000 personnes. Ces besoins s’expliquent d’une part par la construction des nouveaux EPR qui mobilisera 30.000 personnes, et d’autre part par l'entretien et la rénovation des réacteurs existants dans le cadre du « grand carénage ».
 
En outre, afin d’évaluer au mieux les besoins de main-d’œuvre dans la filière, le Gifen pilote actuellement le programme "MATCH" qui permettra d’estimer les besoins en recrutement dans plus de 80 métiers. Les résultats définitifs sont attendus au premier trimestre 2023 et pourront être utilisés pour anticiper la montée en charge des projets.
 
Or, au-delà de la connaissance des besoins et des mesures à prendre pour que le système de formation professionnelle soit capable d’y répondre, il est essentiel d’agir avec force pour remettre en valeur les métiers et savoir-faire de la filière nucléaire. En effet, l’image de la filière nucléaire a été très abimée au cours des dernières décennies, et pourrait encore souffrir d’un déficit d’attractivité auprès des jeunes générations, bon nombre de savoir-faire manuels ont également besoin d’être remis en valeur.
 
Compte tenu de l’importance stratégique de la filière nucléaire et de la grande variété des savoir-faire dont elle a besoin (tels que ceux de soudeur, d’ingénieur, de chaudronnier ou encore de technicien contrôle), il est indispensable que l’Etat mette en place ou accompagne les mesures et les initiatives permettant revaloriser et renforcer l’attractivité de ces formations, métiers et compétences.