Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet article 7 propose l’expérimentation des dispositifs de vidéosurveillance algorithmique. Loin de porter seulement sur les Jeux Olympiques et Paralympiques, ce qui constitue déjà en soi une problématique, cet article entend s’étendre aux manifestations sportives, culturelles et récréatives de type concerts ou festivals, et ce, sur une période allant au-delà des Jeux Olympiques. 


Il est à noter que premièrement les exigences de sécurité ne sont pas les mêmes : il n’est en rien comparable de sécuriser un concert de musique et un match de football. Un wall of death, mouvement de foule comme il est de coutume d’en voir à l’occasion de concert de rock peut-il être considéré comme un mouvement de foule dangereux ? 


Deuxièmement, selon le concept de vidéosurveillance, ces caméras sont programmées  pour déceler  des comportements dangereux ou inadaptés, en se fondant sur une norme. Sur quels fondements ces repérages pourraient-ils s’opérer lors de manifestations culturelles ou des festivals, sachant comme le dit si justement le directeur des Eurockéennes, que “les comportements anormaux sont la norme” 


Troisièmement, cette mesure  ouvre le risque que cet outil sécuritaire pèse sur les finances des organisateurs.  Ainsi  le budget consacré à la sécurité venait à être imputé la VSA, il est possible que dans un souci d’équilibre financier, les organisateurs doivent procéder à des arbitrages au détriment d’autres dépenses pourtant nécessaires en matière de  prévention des risques de consommation par exemple. 


Surtout, tous ces arguments et l’absence de réponse du gouvernement montrent que cet article, en plus d’être inadapté et sécuritaire, n’a pas été construit en concertation avec les parties prenantes concernées, une méthode dont décidément le gouvernement est coutumier. 


Le groupe écologiste demande en conséquence la suppression de cet article.