Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Après l’alinéa 85, insérer l’alinéa suivant :

« Les besoins programmés précis de la dissuasion nucléaire française seront soumis à débat au sein du Parlement. »

Exposé sommaire

Il est nécessaire d’avoir un débat dans le cadre de la loi de programmation sur le poids de la dissuasion nucléaire. Le ministre a maintes fois dit qu’il acceptait un débat à condition qu’il soit à huis-clos. Ce genre de débat n’en sera pas un, puisque la représentation nationale exige de la transparence pour que le peuple français, qui a élu ses représentants ainsi que le Chef des Armées et Président de la République au suffrage universel direct doit être tenu au courant des dépenses de l’État qui sont censées être faites pour son intérêt.

Or, aucun chiffre ne figure dans la LPM sur la dissuasion nucléaire. Le ministre a évoqué l’idée de 13 % sans que l’on ne sache ce que cela recoupe. Toutes les lignes budgétaires de la dissuasion sont classifiées, ce qui limite absolument le débat. Or, avec plus de 50 milliards d’euros qui seront probablement dépensés dans le cadre de cette LPM pour la dissuasion (si l’on prend 13 % des dépenses totales), ce secteur de la défense est un trou noir anti-démocratique. Avec des dépenses annuelles allant de 6 à 9 milliards d’euros, le montant de ces crédits de paiements sont équivalent à certains budgets ministériels voire supérieur. Il est donc plus que nécessaire de débattre en toute transparence, avec des chiffres complets et concrets de ce sujet.

Si la dissuasion nucléaire ne peut s’embarrasser de démocratie, il faut que la démocratie se débarrasse du nucléaire militaire.