Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 7 juin 2023)
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Anne Bergantz
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Philippe Bolo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Anthony Brosse
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de madame la députée Émilie Chandler
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Florian Chauche
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Mickaël Cosson
Photo de monsieur le député Jean-François Coulomme
Photo de madame la députée Catherine Couturier
Photo de monsieur le député Laurent Croizier
Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
Photo de madame la députée Julie Delpech
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de madame la députée Marie-Agnès Poussier-Winsback

Rédiger ainsi cet article :

« Le code de la santé publique est ainsi modifié :

« 1° Au second alinéa de l’article L. 1110‑4‑1, les mots : « sont responsables collectivement de » sont remplacés par les mots : « participent à » ;

« 2° La première phrase du dernier alinéa de l’article L. 6314‑1 est ainsi modifiée :

« a) Les mots : « ont vocation à concourir » sont remplacés par les mots : « concourent » ;

« b) Les mots : « dans les conditions définies à l’article L. 1435‑5 du présent code » sont supprimés. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux rétablit l’obligation de permanence des soins.
 
Depuis la suppression de cette obligation, il est observé une dégradation de l’accès aux soins. Le principe du volontariat n’est en effet pas suffisant pour répondre à la demande de soins exprimée par la population sur le territoire. Le Conseil national de l’Ordre des médecins parle même de « désengagement des médecins libéraux ». Ainsi, seuls 38,1 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux.
 
La dégradation de l’accès aux soins en ville a des conséquences dramatiques sur l’hôpital, et notamment sur les services d’urgence, avec un quasi-doublement des passages aux urgences en 10 ans, comme le relève la DREES. Or, selon la Cour des comptes, « environ un patient sur cinq qui recourt aux services d’urgence des établissements de santé aurait pu, sinon dû, être pris en charge par un médecin de ville ».