Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

L’article L. 131‑4 du code forestier est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La plantation après un incendie dans les bois et forêts est interdite pendant une période déterminée par décret. »

Exposé sommaire

L’été 2022 a été marqué par 60 000 hectares de forêts qui sont partis en fumée. Ce drame risque malheureusement de se reproduire année après année. Ainsi, ce constat  devrait nous inciter à repenser en profondeur notre politique forestière.

Pourtant, depuis les incendies, le mot "reboisement" est sur toutes les lèvres. Or, selon “L’ONF, il convient de privilégier la régénération naturelle, le reboisement est possible mais uniquement à petite échelle.  Planter des arbres après un incendie apparaît est davantage un puissant coup de communication, qu’une nécessité pour la biodiversité. “Il faut éviter de replanter rapidement sur un sol brulé, avertit Luc Venot de l’ONF. 

Cette affirmation est d’ailleurs également partagée par Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes chez Canopée, qui indiquait au sein de sa tribune que : “L’empressement à vouloir planter des arbres est, avant tout, une stratégie de communication destinée à rassurer l’opinion publique en donnant l’illusion d’une maîtrise de la situation et d’un retour rapide à la normale. Mais c’est aussi l’aveu d’une profonde incompréhension de la part de la puissance publique des enjeux forestiers, car planter des arbres n’est pas toujours le choix le plus avisé. Surtout après un incendie, il est le plus souvent préférable de laisser la forêt se régénérer naturellement. Une option plus efficace et moins coûteuse dans de nombreuses situations.”

Aussi, cet amendement vise à interdire la plantation d'arbres après un incendie dans le but de laisser la forêt se regénérer naturellement.