Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
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Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
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Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
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Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
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Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Francis Dubois

Après la seconde occurrence du mot :

« territoire »

insérer les mots : 

« en priorité »

Exposé sommaire

Aujourd’hui, le nombre de médecins ne permet lus de répondre aux besoins en santé de la population en hausse et son vieillissement croissant. Selon un rapport sénatorial de mars 2022, reprenant des données actualisées en octobre 2021, 30,2 % de la population française vit dans un

« désert médical ». Selon Agnès Firmin Le Bodo c’est « 87% du territoire national qui est en désert médical ». Un autre rapport sénatorial publié en novembre 2022 indique que « la France a perdu 5000 médecins généralistes entre 2010 et 2021, quand parallèlement elle gagnait 2,5 millions d’habitants ».

Pour un médecin de l’époque, il en faut aujourd’hui deux ou trois. Cela est dû au vieillissement de la population, mais également aux avancées sociales comme la semaine à 35 heures, la féminisation de la profession et le rapport à la parentalité. Les médecins prennent plus de congés et depuis le Covid-19, les jeunes sont en quête de sens, ils ne veulent plus sacrifier leur vie personnelle.

Par ailleurs, nous manquons d’étudiants et ceci est particulièrement dû au numerus clausus remplacé dernièrement par un numerus apertus. Nous avons certes supprimé la limitation du nombre d'étudiants en médecine, mais la capacité d’accueil des universités reste limitée. Les effectifs ont augmenté d’environ 15% en France mais cela reste insatisfaisant.

C’est pourquoi, il convient de rendre vraiment effective la suppression du numerus clausus.