Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérémie Patrier-Leitus
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de madame la députée Maud Petit

Au second alinéa de l’article L. 1110‑4‑1 du code de la santé publique, après les mots : « d’État », sont insérés les mots : « participent et »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux rétablit l’obligation de permanence des soins.
 
Depuis la suppression de cette obligation, il est observé une dégradation de l’accès aux soins. Le principe du volontariat n’est en effet pas suffisant pour répondre à la demande de soins exprimée par la population sur le territoire. Le Conseil national de l’Ordre des médecins parle même de « désengagement des médecins libéraux ». Ainsi, seuls 38,1 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux.
 
La dégradation de l’accès aux soins en ville a des conséquences dramatiques sur l’hôpital, et notamment sur les services d’urgence, avec un quasi-doublement des passages aux urgences en 10 ans, comme le relève la DREES. Or, selon la Cour des comptes, « environ un patient sur cinq qui recourt aux services d’urgence des établissements de santé aurait pu, sinon dû, être pris en charge par un médecin de ville ».