Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
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Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
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Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian

Au début de l’intitulé du chapitre II, substituer au mot : 

« Moderniser »

les mots :

« Complexifier et empêcher ».

Exposé sommaire

L’objet de cet amendement de clarification est de désigner ce qui se cache derrière ce titre trompeur, sauf à considérer que continuer à créer de nouvelles procédures toujours plus opaques soit « moderne ».

Par ce titre, le Gouvernement laisserait entendre que c’est le caractère vétuste de notre droit qui conduirait au retard de certains projets. C’est au contraire en refusant la concertation, la co-construction, et en multipliant les lois et dérogations pour détricoter le droit de l’environnement que la norme devient floue, illisible, que les délais s’allongent, et les oppositions se multiplient.

Pour reprendre l’analyse de Bruno Latour, l’adjectif moderne n’a aucun caractère descriptif ; il n’existe que pour confirmer l’opportunité du substantif auquel il se rattache. Dit autrement : on appelle moderne non pas ce qui est effectivement moderne, mais ce que l’on considère comme tel, ce que l’on valorise. Plutôt qu’un titre politique et pompeux, il faut préférer, pour la clarté et l’intelligibilité du droit, décrire effectivement ce qui s’y trouve. Et ce qui s’y trouve, c’est une complexification du droit de l’environnement, et une mise à l’arrêt de la consultation des citoyens.