Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Alexandra Martin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin

Au dernier alinéa de l’article L. 224‑6 du code monétaire et financier, le mot : « dix-huit » est remplacé par le mot : « six ». 

Exposé sommaire

La loi Pacte de 2019 poursuivait plusieurs objectifs en matière d’épargne salariale et d’épargne retraite : harmoniser les dispositifs, assurer leur transférabilité et leur portabilité, impliquer davantage les salariés dans la gestion de ces outils. Plus de 4 ans après sa promulgation, force est de constater que la mobilité de l’épargne se heurte à de nombreux freins et que la mise en œuvre de la transférabilité s’avère encore trop souvent complexe et longue. Ce constat est fait par les acteurs du marché et a notamment fait l’objet dès 2021 d’un rapport du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF).
Or, la mobilisation des financements destinés à la décarbonation de l’économie française, eu égard à l’ampleur des investissements nécessaires, requiert à l’évidence des mesures en faveur de la mobilité de l’épargne, afin de faciliter l’atteinte des objectifs fixés par la loi Pacte et de permettre aux épargnants de transférer plus aisément leurs capitaux vers des supports d’investissement dédiés au développement durable.
Il est donc proposé de réduire les délais de transfert de l’épargne retraite. Si le délai maximal de 18 mois pour réaliser les transferts de PER par le changement de gestionnaire, inscrit par la loi Pacte dans l’article L. 224-6 du code monétaire et financier, s’expliquait à l’époque par les nécessaires adaptations techniques des professionnels, ce délai maximal, que certains assureurs ont tendance à considérer comme la norme, mérite aujourd’hui d’être réduit dans l’intérêt des épargnants comme dans celui de l’économie.