Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CD355

Déposé le jeudi 5 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mardi 10 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de madame la députée Annick Cousin
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de monsieur le député Daniel Grenon
Photo de monsieur le député Matthieu Marchio
Photo de madame la députée Alexandra Masson
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu

Supprimer l'alinéa 37.

Exposé sommaire

Amendement d'Appel: 

Le IV de l'article L213-10-2actuel du code l'environnement précise les modalités de mises en place de la redevance pour pollution de l'eau attribuée aux activités d'élevage. 

Cette nouvelle écriture n'exclue plus les activités d'élevage du mode général de calcul de l'assiette: état des masses d'eau, risques d'infiltration, etc. Et en cohérence, avec la nouvelle écriture proposée dans ce PLF les activités d'élevage seraient alors soumises au même calcul d'assiette que celui des industriels non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées. 

Ce régime de calcul n'est pas souhaitable pour les éleveurs: 

- leur activité ne devrait pas être comparée à celle d'industriels 

- les élevages ont un impact bénéfique sur la biodiversité (ralentissement du développement des espèce végétales invasives, aération des sols, encouragement à l'installation de toute une faune: petits insectes, qui attireront d'autres espèces plus grandes, etc.), et participent à le renommée de la France, dans ses paysages et sa gastronomie. 

- l'alimentation des bête a un impact sur leurs rejets avec des composants azotés, or, les composants azotés sont divers, et nombre d'entre eux participent à l'équilibre de la nature et la bonne santé des sols (les rejets du bétail offre au sol de l'azote que celui-ci va minéraliser),

- en retirant la spécialité faite aux activités d'élevages qui devraient être exceptionnelles (au regard des éléments ci-dessus), cette mesure vient stigmatiser les éleveurs en les désignant comme grands responsables de la pollution des sols. 

Afin d'accompagner les éleveurs dans des démarches toujours plus vertueuses, il serait plus opportun de proposer plus de mesures incitatives aux bonnes pratiques agricoles, sans toujours augmenter sur eux la pression fiscale.  

C'est pourquoi nous demandons de supprimer l'alinéa 37.