Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF2242

Déposé le jeudi 5 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mardi 10 octobre 2023)
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À la fin du 1° du B du 1 de l’article 200 A du code général des impôts, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux :« 15,8 % ».

Exposé sommaire

Depuis 2018, la baisse du taux d’IS a accru la rentabilité des entreprises, ce qui leur permet de distribuer des montants de dividendes plus importants ; ce qui accroît la valeur des titres des sociétés et procure donc des plus-values de cession plus élevées. Pour les détenteurs de titres de sociétés, l’effet d’enrichissement est donc double puisque c’est la fiscalité du capital dans son ensemble qui a été fortement allégée. D’abord à la source, dans les comptes des sociétés, au moyen de la baisse de l’IS, impôt qui constitue l’équivalent, pour les sociétés, de l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques ; ensuite dans le revenu personnel du détenteur du patrimoine financier, lorsque les revenus du capital sont distribués ou réalisés à travers des cessions de titres.

Le taux actuel global du prélèvement forfaitaire unique est de 30 % (12,8 % au titre de l’IR et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux). Afin de participer à la soutenabilité des comptes publics et de financer les investissements publics, l’effort supplémentaire ne saurait entièrement reposer sur les revenus du travail et une mise à contribution des revenus du capital est nécessaire.

En ce sens, la hausse du taux du prélèvement forfaitaire unique à l’IR est une option pertinente. Cette hausse s’inscrit parfaitement dans les propositions du rapport de la mission parlementaire relative à la fiscalité du patrimoine de septembre 2023 (recommandation n° 5 : Pour accroître la contribution des revenus du capital au redressement des finances publiques, prévoir une hausse modérée, par exemple de trois points, du taux du prélèvement forfaitaire unique à l’IR.)