- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
- Mission visée : Immigration, asile et intégration
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Immigration et asile | 80 000 000 | 0 |
Intégration et accès à la nationalité française | 0 | 80 000 000 |
TOTAUX | 80 000 000 | 80 000 000 |
SOLDE | 0 |
Le présent amendement vise à augmenter les crédits alloués à la lutte contre l'immigration irrégulière.
Le nombre de personnes vivant illégalement sur le territoire national français est estimé entre 700 000 et 1 000 000.
Cette immigration illégale est hors de contrôle, et ce d’autant, qu’un étranger en situation irrégulière n’est que très rarement expulsé, quand bien même ferait-il l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).
Ce phénomène est d’autant plus insupportable lorsque des étrangers en situation irrégulière, faisant l’objet d’une OQTF, commettent des crimes ou des délits.
Cette immigration illégale a des conséquences profondes pour notre pays, d’un point de vue sociétal, sécuritaire mais également budgétaire au regard de l’importance des prestations sociales, familiales, médicales, versées néanmoins aux personnes en situation irrégulière.
C’est la raison pour laquelle il convient d'augmenter de façon sensible les crédits alloués à la lutte contre l'immigration irrégulière.
Le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, d'un montant de 80 000 000 d'euros pour l'action n°03 : "Lutte contre l'immigration irrégulière" du programme n°303 : "Immigration et asile" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, pour l'action n°12 : "Intégration des étrangers primo-arrivants" du programme n°104 : Intégration et accès à la nationalité française. En cas d'adoption de l'amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.