Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF959

Déposé le jeudi 19 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(jeudi 26 octobre 2023)
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Enseignement scolaire public du premier degré7 000 0000
Enseignement scolaire public du second degré00
Vie de l'élève00
Enseignement privé du premier et du second degrés00
Soutien de la politique de l'éducation nationale07 000 000
dont titre 207 000 000
Enseignement technique agricole00
TOTAUX7 000 0007 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement vise à augmenter les crédits affectés au recrutement de psychologues scolaires. 
 
La profession de psychologue pour l’Éducation nationale n’attire pas suffisamment et les manques sur le terrain sont considérables : l’effectif moyen par PsyEN est de 1500 enfants/adolescents, contre 1 pour 1000 selon les recommandations européennes. De 2010 à aujourd’hui, 30 % à 50 % des postes de Psy-EN ont été pourvus par des non-titulaires en raison de l’insuffisance de postes disponibles lors des concours. De nombreux CIO fonctionnent sans directeurs et les remplacements de personnel ne sont pas assurés, créant ainsi une situation complexe. Le manque de reconnaissance de la psychologie à l’école et la faible rémunération par rapport à d’autres enseignants fragilise les perspectives de recrutement.
 
Par ailleurs, les conditions de travail sont peu attrayantes, avec des secteurs surchargés, et surtout, des missions bien trop larges pour pouvoir être effectuées correctement. Les PsyEN doivent tout à la fois veiller à l’orientation et au bien-être des jeunes, à l’inclusion des élèves en situation de handicap, au décrochage scolaire, aux problématiques de violence. Depuis la réforme du baccalauréat, les psychologues qui exercent au lycée reçoivent, souvent en dernier recours, de nombreux élèves de terminale angoissés par les incertitudes de cette période exceptionnelle.
 
Les écologistes proposent donc un doublement des recrutements - soit 200 postes pour 2024 – première étape pour parvenir à terme à un taux de prise en charge d’un Psy-EN pour 600  élèves. 
 
Cet amendement a été rédigé à l’aide des calculs du syndicat SNES-FSU. 
 
Dès lors, le présent amendement procède : 
-D’une part : à l’augmentation de 7 000 000 d’euros (en AE et CP) de l’action 03 « Besoins éducatifs particuliers » du programme 140 « Enseignement public scolaire du premier degré »
- d’autre part, à une baisse d’un même montant (AE et CP) sur le titre 2 de l’action 01 « Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».