Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CL56

Déposé le vendredi 13 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mardi 17 octobre 2023)
Photo de madame la députée Emmanuelle Ménard

Emmanuelle Ménard

Membre du groupe Non inscrit

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Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Police nationale10 0000
Gendarmerie nationale00
Sécurité et éducation routières00
Sécurité civile010 000
TOTAUX10 00010 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Transférer 10 000 euros de l’action 02 Démarches interministérielles et communication du programme 207 sécurité et éducation routière vers l’action 01 Ordre public et protection de la souveraineté du programme 176 Police nationale

Amendement d’appel.

5 954 véhicules brulés, 1 092 bâtiments dégradés, 3 462 interpellations enregistrées, 723 policiers blessés. C'est le bilan les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. Pendant plusieurs jours, nos forces de l'ordre ont été mises sous pression pour faire face aux émeutiers dont les violences débridées les rendaient extrêmement dangereux. 

Ces actes de violence ne sont pas isolés. La France a également été choquée lors des affrontements de Sainte-Soline où des véhicules des forces de l'ordre ont été brulés, et où les manifestants attaquaient avec une rare violence les forces de l'ordre. 

Deux exemples d'une montée en puissance des violences en France et qui ne peut être contrôlée que par une symétrique montée en puissance de nos forces de l'ordre. Pour cela, il convient d'en recruter davantage, de mieux les payer et de leur donner des conditions de travail convenables.

Or, la Cour des comptes nous alerte sur la crise de vocation qui frappe nos forces de l'ordre ainsi que les vagues de démission qui frappent ces institutions. Le nombre de départs de la police et de la gendarmerie en 2022 est en hausse par rapport à 2021, qui marquait pourtant un record. Cette année-là, la police aurait connu 10 840 départs (+ 33 % depuis 2018) et la gendarmerie 15 078 (+ 25 % sur la même période). Des chiffres que la Cour des comptes juge sous-estimés. "Ainsi, en 2022, la gendarmerie nationale a sous-estimé le volume de départs de 3 000 et la police nationale de 2 500", indique l'institution.

Face à ce constat, comment le Gouvernement compte t-il agir ?