- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, n° 1682
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Supprimer cet article.
Par cet article, le Gouvernement entend forcer la main aux patients et aux professionnels du transport médical afin d'imposer le recours aux transports partagés. Or, pour nombre de patients et de malades, cette solution ne peut être acceptable et ce pour de nombreuses raisons : volonté de préserver sa vie privée et le secret médical, allongement des temps de trajets et risque de retards aux consultations, difficultés psychologiques potentielles pour des patients souhaitant la discrétion sur leur état...
Si la possibilité d'opter pour ces transports partagés doit évidemment être laissée, le patient qui le refuserait pour des raisons qui lui sont propres n'a pas à en pâtir financièrement.
Afin de réduire les trajets nécessaires, tout autant leur nombre que leur longueur, le Gouvernement devrait se concentrer sur la lutte contre la désertification médicale, afin de redonner à chaque Français l'accès à une médecine de proximité.
Ainsi, cet amendement propose de supprimer cet article.