- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, n° 1855
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Substituer au mot :
« sont »
les mots :
« ne peuvent être ».
Les auteurs de cet amendement souhaitent inscrire dans la loi l’impossibilité de majorer le coût des études au seul motif de l’origine géographique de l’étudiant. Cela constitue une inégalité inacceptable et tend à précariser les étudiants étrangers.
Le Samu social a rencontré environ 500 étudiants lors d’une quarantaine de distributions alimentaires organisée en Île-de-France. Ils ont pu dresser un constat alarmant : 81% des personnes ayant recours à l’aide alimentaire étaient des étudiants étrangers. Toujours selon cette étude, 69% d’entre eux ont des difficultés à finir le mois avec le budget dont ils disposent, 66% ne perçoivent pas d’aide de leurs parents et 78% ne perçoivent pas de bourses d’études. Cela affecte durablement la santé, mentale notamment : 65% d’entre eux déclarent constater un nette dégradation de leur état de santé.
Il convient donc de refuser la précarisation des étudiants étrangers.