Fabrication de la liasse

Amendement n°2693

Déposé le samedi 9 décembre 2023
En traitement
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Julien Bayou
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Photo de madame la députée Sandra Regol
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Photo de madame la députée Lisa Belluco
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Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
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Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
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Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Le dernier alinéa de l’article L. 742‑4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est ainsi modifié :

1° À la première phrase, le mot : « trente » est remplacé par le mot : « quinze » ;

2° À la seconde phrase, le mot : « soixante » est remplacé par le mot : « quarante-cinq » ;

 

Exposé sommaire

La loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, est venue allonger les délais de rétention administrative et a porté sa durée maximale de 45 à 90 jours.

Lors de l’adoption de cette mesure, le gouvernement affirmait à l'époque que l’allongement de la durée maximale de la rétention serait de nature à améliorer la délivrance des laisser-passer consulaires et l'application des mesures d'éloignement. Force est de constater que tel n’a pas été le cas. Rien ne prouve que l'allongement de la durée maximale de rétention "facilite" l'exécution des mesures d'éloignement. Au contraire, l'allongement de la durée de rétention est inefficace, disproportionnée et attentatoire aux droits et libertés individuelles, puisqu'elle laisse substituer des situations indignes et illégales pour une durée de plusieurs mois.

Cet amendement du groupe Écologiste propose ainsi de revenir sur cet allongement, en supprimant la dernière période de prolongation de rétention de 30 jours, sur laquelle le juge des libertés et de la détention peut se prononcer, et en ramenant la durée maximale de rétention à 45 jours.

Cet amendement est un amendement de repli dans la mesure où le groupe Écologiste prône la fin de la rétention administrative.