Fabrication de la liasse

Amendement n°759

Déposé le jeudi 7 décembre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen

Christophe Naegelen

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de madame la députée Nathalie Bassire

Nathalie Bassire

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de monsieur le député Guy Bricout

Guy Bricout

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de monsieur le député Charles de Courson

Charles de Courson

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de madame la députée Béatrice Descamps

Béatrice Descamps

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand

Stéphane Lenormand

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier

Pierre Morel-À-L'Huissier

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann

Jean-Luc Warsmann

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

Estelle Youssouffa

Membre du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires

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Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Au premier alinéa de l’article 21‑24 du code civil, les mots : « connaissance suffisante » sont remplacés par les mots : « maîtrise avancée ».

 

Exposé sommaire

Cet amendement propose de renforcer le niveau de langue exigé pour l’acquisition de la nationalité.

Alors que le Sénat avait décidé d’inscrire dans la loi les niveaux de langue exigés pour les différents titre de séjour et un niveau B2 pour la naturalisation, la commission des lois de l’Assemblée a fait le choix de renvoyer à un décret le soin de fixer ces niveaux de langue.

Il appartient cependant au législateur, et non au pouvoir réglementaire, de fixer les grands principes de la loi. 

Cet amendement vise donc à exiger dans la loi un niveau plus élevé de maîtrise « avancée » du français pour obtenir de la nationalité ; cela pourrait correspondre au niveau C1. Ce niveau de langue de l’étranger serait toujours apprécié « selon sa condition » (actuel art. 21‑24 du code civil) afin de tenir compte des fractures sociales.