- Texte visé : Projet de loi de finances, modifié par le Sénat, pour 2024, n° 1985
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
- Mission visée : Gestion des finances publiques
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
| (en euros) | ||
| Programmes | + | - |
| Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local | 150 000 000 | 0 |
| Conduite et pilotage des politiques économiques et financières | 0 | 0 |
| Facilitation et sécurisation des échanges | 0 | 0 |
| TOTAUX | 150 000 000 | 0 |
| SOLDE | 150 000 000 | |
Cet amendement des députés Socialistes et apparentés vise à revenir sur l'amendement sénatorial qui diminue de 2,5 % les emplois des opérateurs de l'Etat.
Il est confortable pour la droite sénatoriale de dire "supprimons 2,5 % des emplois", mais il serait appréciable que celle-ci fasse preuve de plus de sérieux, et précise quels opérateurs viser, et combien de postes enlever à chacun.
Car derrière les principes, l'amendement sénatorial représente en réalité la suppression de 10 000 postes qui sont nécessaires dans de nombreuses agences : la Banque de France et ses autorités de contrôle, les CAF, les caisses d'assurance maladie, Pôle Emploi, les offices et agences des forets, de l'eau, de la faune sauvage, du littoral, de l'agriculture, des outre-mers, de l'énergie atomique, de la gestion des déchets radioactifs, l'INPI, les Haras nationaux, etcaetera...