Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier

À l’alinéa 8, substituer aux mots : 

« articles L. 311‑5 et L. 311‑6 du code des relations entre le public et l’administration et sous réserve que ces évaluations ne portent pas sur des prestations de conseil préparatoires à une décision administrative en cours d’élaboration »

les mots : 

« secrets mentionnés à l’article 3 de la présente loi ».

Exposé sommaire

Dans un souci de transparence, le Sénat a souhaité que l’administration publie les évaluations des prestations de conseil.

Les livrables des cabinets de conseil sont en effet inégaux : rapport inutile de McKinsey sur l’avenir du métier d’enseignant (496 800 euros), préparation d’une convention des managers de l’État finalement annulée (558 900 euros)… Toutes ses prestations ont été payées rubis sur l’ongle, y compris lorsque le prestataire n’avait pas donné satisfaction.

La commission des lois est revenue sur l’ambition initiale du Sénat : elle a prévu la publication différée des évaluations lorsqu’elles portent « sur des prestations de conseil préparatoires à une décision administrative en cours d’élaboration ». 

Or, c’est le principe même d’une prestation de conseil de se situer en amont des décisions.

En pratique, le texte de la commission des lois permettrait à l’administration de retarder la publication des évaluations, voire de ne jamais les publier. Pour éviter tout contournement, il faut donc supprimer cette disposition.