- Texte visé : Projet de loi constitutionnelle, adopté par le Sénat, portant modification du corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, n° 2424
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le dernier alinéa de l’article 3 de la Constitution est ainsi modifié :
1° Après le mot : « électeurs », sont insérés les mots : « et éligibles » ;
2° Les mots : « majeurs des deux sexes » sont remplacés par les mots : « âgés de plus de seize ans ».
Par cet amendement, et en cohérence avec notre programme l’Avenir en Commun, le groupe LFI-NUPES propose d'instaurer le droit de vote à 16 ans.
La société reconnaît aujourd’hui à un jeune de 16 ans le droit d’exercer l’autorité parentale, le droit d’être émancipé, le droit de travailler, le droit de voter aux élections professionnelles… Pourquoi ne lui reconnaîtrions-nous pas également le droit de participer aux choix politiques ?
Le programme de notre mouvement la France Insoumise vise un élargissement général de la citoyenneté. Il le fait avec des mesures multiples, par des entrées très diverses. Par exemple avec le référendum révocatoire mais aussi avec la création de nouveaux droits pour les salariés dans l’entreprise ou pour la défense de l’écosystème.
Mais le droit de vote à 16 ans est un enjeu politique particulier qui vise à reformater le champ politique. Il s’agit de renforcer le poids politique de la jeunesse dans la société en la remettant au cœur des enjeux politiques. Et il est urgent, pour construire un avenir en commun de donner une importance politique à la jeunesse.