Fabrication de la liasse

Amendement n°CE3169

Déposé le vendredi 26 avril 2024
Discuté
Non soutenu
(jeudi 2 mai 2024)
Photo de monsieur le député Lionel Vuibert

Lionel Vuibert

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Brigitte Klinkert

Brigitte Klinkert

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Annie Vidal

Annie Vidal

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Yannick Haury

Yannick Haury

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Florent Boudié

Florent Boudié

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Christophe Marion

Christophe Marion

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Danielle Brulebois

Danielle Brulebois

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Philippe Fait

Philippe Fait

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Xavier Batut

Xavier Batut

Membre du groupe Horizons et apparentés

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Robin Reda

Robin Reda

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Liliana Tanguy

Liliana Tanguy

Membre du groupe Renaissance

Lien vers sa fiche complète

Après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :
 
« - relocaliser les systèmes alimentaires en rapprochant les bassins de production, de transformation et de consommation, afin de réduire les dépendances aux importations et l’empreinte environnementale. »

Exposé sommaire

La souveraineté alimentaire, telle que définie à l’article 1er, vise à garantir l’approvisionnement alimentaire durable de la population française et à maîtriser les dépendances aux importations. Cependant, les enjeux de résilience et d’indépendance vis-à-vis des marchés extérieurs ne peuvent être pleinement atteints sans une réelle relocalisation de nos systèmes alimentaires.
En effet, les circuits alimentaires actuels sont marqués par une fragmentation excessive entre les bassins de production agricole, les sites de transformation agroalimentaire et les bassins de consommation.
Cette déconnexion géographique accroît les besoins de transport sur de longues distances et la dépendance aux importations pour l’approvisionnement de certains territoires.
Cette situation engendre des vulnérabilités importantes en cas de crises sanitaires, climatiques, géopolitiques ou énergétiques, comme nous l’avons constaté récemment. Elle nuit également à la résilience environnementale en augmentant l’empreinte carbone et les pollutions liées au transport.
C’est pourquoi il apparaît indispensable d’inscrire explicitement l’objectif de relocalisation des systèmes alimentaires au cœur de la définition de la souveraineté alimentaire. Rapprocher géographiquement les bassins de production, de transformation et de consommation permettra de raccourcir les circuits, de réduire les besoins d’importation et de renforcer l’autonomie alimentaire des territoires. Tel est l’objectif du présent amendement.