- Texte visé : Proposition de loi visant à lutter plus efficacement contre les maladies affectant les cultures végétales, n° 2595
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
I. – Supprimer l’alinéa 7.
II. – En conséquence, à l’alinéa 4, substituer au nombre :
« dix »
le nombre :
« neuf ».
L’objet de cet amendement de repli est de supprimer la possibilité d’épandage des pesticides par drones sur l’ensemble des parcelles agricoles.
Cette proposition dépasse très largement le cadre de l'expérimentation étudiée par l’ANSES et sur laquelle prétend s’appuyer la proposition de loi. En réalité, il s’agit d’une porte ouverte à l’utilisation généralisée de drones sur le territoire, puisque les épandages “peuvent être autorisés, sur des types de parcelles et de cultures autres lorsqu’ils présentent des avantages manifestes”.
Cette proposition est manifestement contraire à l’esprit même de l’article qu’il vient modifier, et qui prévoit en son premier alinéa que “I.-La pulvérisation aérienne des produits phytopharmaceutiques est interdite.”
C’est également contraire aux quelques dérogations possibles fixées par la directive 2009/128/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009.
Aussi, cet alinéa est manifestement contraire à la Charte de l’Environnement, et notamment à son article premier.
Il est donc impératif de le supprimer.