Fabrication de la liasse

Amendement n°CE2

Déposé le mercredi 5 juin 2024
En traitement
Photo de monsieur le député Frédéric Falcon
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député Grégoire de Fournas
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de madame la députée Florence Goulet
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de monsieur le député Aurélien Lopez-Liguori
Photo de monsieur le député Alexandre Loubet
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Avant l’alinéa 2 insérer les XX alinéas suivants : 

1° A L’article 6 est ainsi modifié : 

a) Au quatrième alinéa l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2030 » ;

b) Au cinquième alinéa l’année : « 2028 » est remplacée par l’année : « 2032 » ;

c) Au sixième alinéa l’année : « 2034 » est remplacée par l’année : « 2039 » ;

d) Au huitième alinéa l’année : « 2028 » est remplacée par l’année : « 2033 » ;

e) Au neuvième alinéa l’année : « 2031 » est remplacée par l’année : « 2036 ».

 

Exposé sommaire

Il s’agit d’un amendement de repli, l’amendement principal étant la suppression de l’article 6 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.
Cet amendement vise à allonger le calendrier d’application des contraintes énergétiques pesant sur les logements destinés à la location.
 
Cette mesure se justifie par :
 
-       Le manque de fiabilité des Diagnostics de Performance Energétique (DPE) ;
-       Un risque d’aggravation de la crise du logement par une raréfaction de l’offre locative, notament dans les zones tendues.
 
L’instauration de ces nouvelles contraintes a également pour effet la minoration de la valeur vénale des logements du parc ancien qualifiés de « passoires thermiques ». L’imposition de ces normes ignore la complexité à laquelle sont confrontés les propriétaires dans la réalisation de travaux de rénovation, notamment dans les centres anciens.