- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 3, après le mot :
« pêche »,
insérer les mots :
« de l’apiculture, ».
L’article 1er vise à intégrer la souveraineté alimentaire à la liste des intérêts fondamentaux de la Nation, au sein du code rural et de la pêche maritime.
A ce titre, à l’heure où notre filière apicole est menacée par un prédateur, le frelon asiatique, il est essentiel d’ajouter l’apiculture, fleuron national, à la liste des filières agricoles d’intérêt général garantissant la souveraineté alimentaire de la Nation.
En effet, on compte plus de 71 000 apiculteurs, qu’ils soient professionnels, pluriactifs ou amateurs.
Ils constituent le maillage de la pollinisation, avec les 1,3 million de ruches que compte le « cheptel » français.
En plus de produire 14 000 tonnes de miel par an, les apiculteurs travaillent en collaboration directe ou indirecte avec l’ensemble des agriculteurs, les arboriculteurs ou les floriculteurs pour polliniser les cultures.
Cet ajout se situe, de plus, en cohérence avec les termes de la proposition de résolution que j’ai récemment déposée sur le bureau de notre assemblée.
Tel est l’objet de cet amendement