Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet article n’est absolument pas à la hauteur des enjeux mis en avant par les agriculteurs durant leur mobilisation. 

Dans son avis du 21 mars 2024, le Conseil d’État lui même pointe les limites de cette disposition :

« les définitions très générales proposées de la souveraineté alimentaire et agricole de la France ne sont pas d’une telle nature. Au surplus, la notion de « souveraineté alimentaire » est utilisée depuis 2014 à l’article L. 1 sans être autrement définie que par les politiques publiques qu’elle inspire. Enfin, au regard du contenu des dispositions qui lui sont soumises, il ne voit pas l’utilité, sur le plan juridique, de définir ces notions. »

Par conséquent, si l’intention est de véritablement consacrer une place importante à notre agriculture dans les politiques publiques, il convient de l’élever au rang constitutionnel. 

En effet, seule une disposition constitutionnelle sera de nature à rééquilibrer les enjeux agricoles et environnementaux aujourd’hui hautement valorisés par le principe de précaution (devenu un principe d’interdiction pour nos entrepreneurs). 

Du point de vue du droit, la charte de l’environnement aura toujours plus de poids que ce dispositif législatif au regard de la pyramide des normes. Cet amendement vise donc à expliciter que ce dispositif n’aura aucun autre impact que celui d’être simplement symbolique.