- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport en vue d’apporter des solutions concrètes pour répondre à la problématique du manque de place dans les écoles vétérinaires françaises au regard des besoins de la profession.
Selon un récent article du Figaro, « la majorité des nouveaux vétérinaires n’a pas été formée en France. Aujourd’hui, 53% des primo inscrits à l’Ordre national des vétérinaires sont diplômés d’une école à l’étranger, majoritairement en Belgique, Espagne et Roumanie. En 2018, ils étaient 47,4 %, selon l’Atlas démographique de l’Ordre. Un constat qui ne surprend pas la profession, mais qui intrigue. D’autant que la France souffre d’une pénurie de vétérinaires. »
Selon les estimations pour répondre aux besoins de cette profession en tension, il faudrait former 900 vétérinaires de plus chaque année.
Si certaines mesures ont été prises, comme l’ouverture d’une formation privée, il n’en reste pas moins que le manque de vétérinaire reste un problème pour de nombreux territoires.