- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 9, après le mot :
« Français, »
insérer les mots :
« de privilégier la consommation de viandes françaises, ».
Cet alinéa vise à privilégier la consommation de viandes françaises.
L'importation de viandes nuit à nos éleveurs et les menace directement alors même que les éleveurs sont indispensables pour la biodiversité et de multiples filières qui en bénéficient comme la filière du cuir qui contribue au rayonnement de la France.
Aujourd'hui, 30 % de la viande consommée en France. En 2022, les importations de viandes ont augmenté de 11,7 % en un an, avec une hausse particulièrement inquiétante pour le boeuf (+22,9 %).
Cette viande importée se cachant davantage dans les produits déjà préparés que dans l'achat de viande. Parmi les catégories de viande les plus importées : le mouton importé qui représente 54 % de la viande ovine consommée en France, plus de 50 % du poulet consommé en France.
Cette situation contribue à déstabiliser nos éleveurs qui peinent à se rémunérer et à transmettre leurs propriétés agricoles. Il convient donc de signifier à tous les éleveurs que la France aura à coeur de privilégier la consommation de viande française.