Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Sylvie Bonnet
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de monsieur le député Philippe Juvin
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Annie Genevard

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité de réintroduire et de généraliser les prêts bonifiés à l’agriculture.

Exposé sommaire

Selon la Cour des Comptes, l'agriculture française a perdu 800 000 exploitations en 40 ans ; chaque année depuis 2015, 20 000 chefs d’exploitation cessent leur activité quand seulement 14 000 s’installent ; et 43% des exploitants ont aujourd'hui plus de 55 ans et sont susceptibles de partir en retraite d’ici 10 ans.

L'objectif de souveraineté alimentaire repose donc en grande partie sur la capacité à encourager et soutenir la nouvelle génération d'agriculteurs. Dans ce contexte, la réintroduction et la généralisation des prêts bonifiés à l'agriculture pour les jeunes agriculteurs désireux de reprendre une exploitation et de s'installer en agriculture représentent potentiellement des leviers essentiels.

En soutenant financièrement les jeunes agriculteurs dans leur démarche d'installation, nous favorisons la continuité des exploitations et la valorisation du tissu agricole local, l'entretien et la préservation des paysages. Cela permet également de lutter contre l'exode rural en offrant des perspectives d'emploi et de développement économique dans les zones rurales.

Ainsi, les prêts bonifiés à l'agriculture, introduits en 1965 et longtemps plébiscités avant qu'ils ne soient supprimés suite à une décision de la Commission européenne en date du 17 novembre 2016 dans une période de baisse des taux les rendant de fait caduques, semblent retrouver tout leur intérêt dans un contexte de hausse des taux.

Tel est l'objet de cet amendement rapport.