Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier

À l’alinéa 4, après le mot :

« France »,

insérer les mots :

« en répondant prioritairement aux besoins alimentaires nationaux et communautaires, en recherchant la proximité et en soutenant les filières déficitaires et ».

Exposé sommaire

Le présent amendement, travaillé avec le collectif « Nourrir », vise à rappeler que les politiques publiques en matière agricole ont pour objectif principal de répondre aux besoins alimentaires nationaux et de structurer des filières de proximité. 

La souveraineté alimentaire française s’est considérablement affaiblie ces vingt dernières années : on estime par exemple que le taux d’auto-approvisionnement de la France est de 61,3 % pour les légumes et 39,5 % pour les fruits, selon les données de 2020 du Centre technique interprofessionnel (CTIFL). Plus inquiétant encore : il s’est effondré ces dernières décennies. Fruits et légumes confondus, il a perdu 14 points entre 2000 et 2020. 

Cet effondrement est en grande partie conséquence de la baisse des surfaces de cultures fruitières (-7 % entre 2000 et 2020) et de légumes (-10 %). Il est donc urgent de réorienter nos politiques publiques, notamment en matière d’installation vers des objectifs de préservation des filières.